Ils sont plutôt jeunes, diplômés, de sexe masculin (pour 69% des hommes) et quittent leur pays natal au début de leur carrière professionnelle.

Tel est le profil des expatriés, selon une étude menée auprès de 404 expatriés et 124 conjoints, entre avril 2010 et mars 2011, par l’observatoire de l’expatriation, en partenariat avec Berlitz, BVA, le Cercle Magellan, INSEAD et EURA et diffusée dans le numéro de juin du magazine L’Expansion.

Ages des expatriés: 30% seulement ont plus de 40 ans.

Globalement, les expatriés attendent beaucoup de cette expérience.

92 % des sondés y voient un moyen de progresser professionnellement alors que 17 % seulement quittent leur pays par obligation professionnelle.

Le niveau d’études est particulièrement élevé : 99% des interviewés ont un niveau d’études au moins équivalent au bac.

Une fois sur place, les nouveaux expatriés ne déchantent pas. 52 % des individus estiment que, d’un point de vue professionnel, leur degré d’optimisme a progressé.

L’expérience de l’expatriation est jugée positive du point de vue du développement des compétences professionnelles par les salariés de retour dans leur pays qui attribuent en moyenne la note de 7,8 sur 10 à ce critère.

S’ils sont satisfaits de leur expérience du point de vue du développement des compétences professionnelles, 42 % des expatriés de retour jugent que leur période de réadaptation a été difficile.

Source : http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2011/06/01/s%E2%80%99expatrier-pour-relancer-sa-carriere/